Quelques réflexions

Ici, je partage mes réflexions sur la parentalité, le développement de l'enfant et les défis du quotidien. Des pensées issues de mon expérience professionnelle et personnelle, dans l'espoir d'accompagner et de rassurer les parents.

Les écrans

Réflexion sur l'usage des écrans

L'exposition aux écrans des tout petits

L'exposition aux écrans des jeunes enfants est un sujet qui préoccupe de nombreux parents. Les écrans sont omniprésents dans notre quotidien, mais pour les tout-petits, leur usage peut avoir des conséquences sur le développement.

Les écrans empêchent la relation parent-enfant de s'épanouir pleinement

Lorsqu'un enfant est devant un écran, il n'est pas en interaction avec ses parents. Ces moments d'échange, de jeu, de communication sont pourtant essentiels pour créer du lien et pour le développement de l'enfant. Privilégions les moments de qualité sans écran pour renforcer notre relation avec nos enfants.

Laissons nos enfants s'ennuyer !

Sur l'importance de l'ennui et de l'autonomie

Nous avons tendance à vouloir « occuper » nos enfants. Cela a un coût, augmente notre charge mentale, nous empêche de vaquer à nos tâches ménagères (faire les courses, la cuisine, etc…) et empêche nos enfants d'apprendre à s'occuper par eux-mêmes. Très souvent, les enfants seront placés devant des écrans ou nous nous épuiserons dans des excursions ou des activités coûteuses. C'est un mode d'éducation très occidental. Dans les sociétés traditionnelles, il n'y a pas du tout cette volonté d'occuper leurs enfants en permanence.

Au lieu de chercher à « occuper nos enfants », incluons les dans notre vie quotidienne. À l'âge de 2-3 ans, il y a une fenêtre lors de laquelle les enfants sont très enclins à aider, ils veulent nous imiter. Ça peut être très fatigant, car ils sont très maladroits au début et ça prend plus de temps, mais autant que votre vie quotidienne le permet, encouragez votre enfant à participer à la vie du ménage à hauteur de ses possibilités. Ne le remerciez pas, mais valorisez le/la plutôt en lui disant qu'il appartient à la famille et qu'il est très important que tout le monde participe. Vous verrez comme votre enfant sera fier, et cela lui inculquera des responsabilités dans l'équilibre de la famille. Un difficile est parfois un enfant qui manque de responsabilités.

Laissez votre enfant s'ennuyer. L'ennui stimule l'imagination. C'est bien connu que de l'ennui peuvent naître des œuvres d'art. Ne prévoyez pas plus d'une ou 2 activités par semaine. Ne pas prévoir d'activités pendant la moitié d'un jour de week-end est un minimum. Bien sûr, vos enfants diront qu'ils s'ennuient et vous solliciteront pour de l'animation ou la télévision. Résistez ! Faites leur confiance ! Si vous avez un jardin, mettez les dehors ! Vos enfants ont plein de ressources et une imagination sans frontières. Si vous les laissez faire, ils construiront des mondes imaginaires et des histoires fantastiques. Comme dans le monde animal, le jeu chez l'être humain permet à l'enfant de se préparer à sa vie adulte. Lui garantir des moments d'ennuis et de jeux, c'est favoriser son épanouissement futur.

Au fait, cette apologie de l'ennui, c'est aussi valable pour nous, mais c'est un autre sujet 😉

Il faut un village pour éduquer un enfant !

Sur l'importance du soutien communautaire

Traditionnellement, la charge de l'éducation repose en grande partie sur les épaules des parents dans les sociétés occidentales. La famille est dite « nucléaire », elle est composée du/des parent(s) et du/des enfants. Dans les sociétés traditionnelles, la charge de l'éducation repose non pas sur les parents mais sur la famille au sens large, qui comprend les parents bien sûr, mais également la fratrie, les grands-parents, la famille élargie, les voisin.es.

Quand j'essayais de comprendre l'état d'épuisement dans lequel je me trouvais en essayant d'éduquer mes enfants, j'ai constaté que d'autres personnes vivaient leur parentalité tout à fait différemment et étaient beaucoup moins exténuées. Il me semble qu'une partie de l'explication se trouve dans le fait qu'en général, ces parents étaient aidés dans leur quotidien par des personnes ressources périphériques. Il pouvait s'agir de grands-parents, d'oncles et tantes et de leurs enfants, d'ami.es… À leur façon, et souvent inconsciemment, ces personnes avaient reconstitué une tribu, et la charge du quotidien était répartie sur d'avantage que 2 paires d'épaules.

Autant que possible, rapprochez-vous de vos proches, de votre famille, de personnes susceptibles de vous aider pour aller chercher votre enfant à l'école, le garder quand il est malade ou quand vous avez besoin d'un moment à vous. Ce n'est pas toujours possible malheureusement. Dans ce cas, si vous pouvez vous le permettre financièrement, prenez un.e nounou ou un.e baby-sitter. Si ce n'est pas possible non plus, adressez vous à des structures spécialisées qui peuvent offrir du répit à certaines familles isolées. Cumuler un emploi et l'éducation de ses enfants, c'est en fait cumuler 2 emplois en faisant semblant qu'on en fait un seul. Un peu d'aide est toujours la bienvenue.

Les enfants s'éduquent entre eux. J'ai constaté avec étonnement qu'une même remarque à l'un de mes enfants pouvait être reçue avec irritation et n'avoir aucun effet si elle venait de ma part, ou intégrée et exécutée si elle venait d'un autre enfant comme un cousin ou une cousine par exemple.

Favorisez autant que possible les interactions de votre/vos enfant.s avec d'autres enfants, d'âges divers. C'est surprenant de constater que des écarts d'âge parfois conséquents ne sont pas un frein pour jouer ensemble. Votre enfant se verra remettre au pas par un enfant plus grand s'il a un comportement inapproprié et osera sans doute beaucoup moins s'y opposer qu'avec vous. Avec un enfant plus jeune, pour autant que votre enfant ait un certain âge, il aura tendance à montrer l'exemple. Il intègrera ainsi des règles de savoir-vivre et de politesse qui permettent de faire société.

« C'est que du bonheur »

Réflexion sur les injonctions de la parentalité

Vous l'avez sûrement déjà entendue cette petite rengaine, sortie à tous les coups à l'occasion d'une naissance. Pour moi, la phrase la plus inappropriée qui puisse être dite dans cette situation. Et d'ailleurs, si c'était vrai, pourquoi tout le monde n'a pas 10 enfants ? Ça me fait d'ailleurs penser à un reportage télé à propos d'un salon sur la petite enfance qui m'a fait sourire. Le journaliste demandait aux parents interviewés ce qu'ils pensaient du fait d'avoir un bébé. Beaucoup répondaient la fameuse expression. Quel contraste avec leur grimace quand le journaliste leur demandait « à quand le prochain, alors ? ».

« Que du bonheur », c'est peut-être vrai pour certaines personnes, mais il me semble quand même apercevoir beaucoup d'hypocrisie dans cette phrase. C'est possible aussi que les gens oublient. De mon côté, il me semble peu probable d'un jour oublier toutes ces nuits sans sommeil, les douleurs de l'allaitement, les disputes conjugales liées au manque de sommeil et le temps d'apprivoiser un nouveau fonctionnement familial, ces heures à donner des biberons, entrecoupés de pleurs, et ces journées entières ponctuées de cris. S'il est certain que ça en vaut la peine à mes yeux et que je ne regrette rien, je réfléchirais à deux fois avant de remettre le couvert !

Quand je suis allée montrer mon bébé à mon travail, beaucoup de gens m'ont dit la phrase « petite sœur » : « Profite, ça passe trop vite ». Mon bébé était âgé de 2 mois. J'avais arrêté l'allaitement au bout d'une semaine, à cause de crevasses très douloureuses qui assimilaient pour moi l'allaitement à des séances de torture se succédant à un rythme effréné, et qui surpassaient à mes yeux de très loin les douleurs de l'enfantement. Mon bébé ne dormait pas la nuit, et dormait toute la journée. J'avais une tête à faire peur. Mon bébé est né à la mauvaise saison, je ne sortais que rarement. À quelques semaines, les interactions avec votre bébé sont rares, et appelons un chat un chat, à part manger, boire et salir sa couche, il ne se passe pas grand-chose. C'est la raison pour laquelle lorsque la première personne à qui mon bébé a souri fut un de mes lointains collègues, j'ai assimilé cela à un véritable évènement, que j'ai eu beaucoup de mal à avaler vu la situation. Alors, quand on me disait de profiter, je souriais bêtement en berçant ma poussette vide parce que mon bébé était dans mes bras et que j'étais complètement à l'ouest, mais mon for intérieur criait « mais profiter de quoi, bon sang ? ».

C'est pourquoi je m'abstiens de ce genre de phrases, anodines pour beaucoup, mais assassines pour ces parents en souffrance qui tombent du piédestal de la parentalité enchantée. Je leur préfère des expressions de ce style : « Bons débuts à 3 ou 4 ou…/Belle rencontre avec votre bébé. Courage pour les moments plus compliqués, c'est normal, on passe tous par là ». En tout cas, ouvrir une porte pour permettre au jeune parent de s'exprimer sur telle ou telle difficulté, et qu'il ne se sente pas en situation d'échec s'il vit certains moments comme des épreuves.

S'adapter : le super-pouvoir des super-parents

Sur la flexibilité et la résilience parentale

Si je devais identifier un super-pouvoir commun à tous les parents, ce serait sans hésiter la capacité d'adaptation. Devenir parent, c'est accepter que rien ne se passe exactement comme prévu.

Le plan parfait que vous aviez imaginé ? Il va probablement évoluer. Les routines bien établies ? Elles seront chamboulées. Les certitudes que vous aviez ? Elles seront remises en question.

Et c'est là que réside votre force : dans cette capacité à vous ajuster, à rebondir, à trouver de nouvelles solutions face aux défis du quotidien. Chaque parent développe cette compétence extraordinaire de s'adapter aux besoins changeants de son enfant, à ses propres limites, aux imprévus de la vie.

S'adapter, ce n'est pas échouer dans son plan initial. C'est faire preuve d'intelligence, de souplesse et de créativité. C'est reconnaître que chaque enfant est unique et que ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionnera pas forcément pour l'autre. C'est accepter que vous aussi, en tant que parent, vous évoluez et changez.

Alors, célébrons cette capacité d'adaptation ! Chaque ajustement que vous faites, chaque nouvelle stratégie que vous testez, chaque fois que vous acceptez de revoir vos plans, vous démontrez votre super-pouvoir de parent.

Les vacances

Gérer les vacances en famille

Les vacances en famille sont à la fois des moments attendus et parfois source de stress. Comment concilier repos et gestion du quotidien avec les enfants ? Comment profiter sans s'épuiser ?

Revoir ses attentes, accepter que les vacances avec enfants ne ressemblent pas aux vacances d'avant, et trouver un équilibre qui convienne à toute la famille, voilà le défi. L'important est de se souvenir que le but est de se ressourcer, chacun à sa manière.

Revoir ses ambitions à la baisse pour être épanoui.e

La quête de l'équilibre et du réalisme

Dans notre société moderne, on nous encourage constamment à viser toujours plus haut, à en faire toujours plus, à être parfaits dans tous les domaines. Et quand on devient parent, cette pression peut devenir écrasante.

Être un parent parfait, avoir une maison impeccable, exceller au travail, maintenir une vie sociale active, prendre soin de soi... Comment tout concilier ? La vérité, c'est que c'est impossible. Et c'est normal.

Revoir ses ambitions à la baisse n'est pas un échec. C'est au contraire faire preuve de sagesse et de bienveillance envers soi-même. C'est accepter ses limites et prioriser ce qui compte vraiment pour vous et votre famille.

Peut-être que la maison ne sera pas toujours rangée. Peut-être que certains soirs, le dîner sera simple. Peut-être que vous ne répondrez pas à tous les mails immédiatement. Et c'est tout à fait acceptable.

L'épanouissement ne vient pas de la perfection, mais de l'acceptation. Accepter que vous faites de votre mieux avec les ressources dont vous disposez. Accepter que certaines choses peuvent attendre. Accepter que prendre soin de vous et de votre famille est plus important que de répondre à toutes les attentes extérieures.

Fixez-vous des objectifs réalistes. Soyez fiers de vos petites victoires quotidiennes. Et souvenez-vous : un parent épanoui vaut mieux qu'un parent épuisé qui tente de tout faire parfaitement.

La charge mentale : « à l'impossible, nul n'est tenu »

Accepter ses limites sans culpabilité

Ce vieil adage prend tout son sens quand on devient parent. Trop souvent, nous nous imposons des standards impossibles à atteindre, alimentés par les images idéalisées sur les réseaux sociaux, les conseils contradictoires, ou nos propres attentes irréalistes.

« Je devrais être capable de gérer », « Les autres y arrivent bien », « Je ne suis pas assez bon parent »... Ces pensées qui tournent en boucle et qui nous épuisent moralement autant que physiquement.

Mais voilà la vérité : personne ne peut tout faire, tout le temps, parfaitement. Même avec la meilleure volonté du monde, même avec tout l'amour que vous avez pour votre enfant, vous avez des limites. Et c'est humain.

Accepter ses limites, c'est :

  • Reconnaître qu'on ne peut pas toujours être patient, même si on le voudrait
  • Admettre qu'on a besoin d'aide et la demander sans honte
  • Comprendre que prendre du temps pour soi n'est pas égoïste, c'est nécessaire
  • Se pardonner quand les choses ne se passent pas comme prévu
  • Renoncer à certaines choses pour préserver son équilibre

La culpabilité parentale est déjà assez lourde sans qu'on y ajoute le poids de l'impossible. Vous faites de votre mieux avec qui vous êtes, dans la situation qui est la vôtre, avec les ressources dont vous disposez. Et c'est suffisant.

Les anniversaires des enfants

Simplifier les célébrations

Haaa environ un ou deux mois avant la date butoir, je commence à paniquer… Pour autant que votre/vos enfant.s sont également né.s à la mauvaise saison, je suis sûre que vous me comprenez. Anniversaire avec la petite famille, la grande famille, avec les copain.ines, à l'école, ça n'en finit pas. Voici quelques idées pour vous simplifier la vie :

Pour les anniversaires en famille :

  • Si possible, faire l'anniversaire le jour J avec l'ensemble de la famille (pour éviter un anniversaire avec la petite et la grande famille)
  • Si vous avez plusieurs enfants, grouper les anniversaires en famille, soit à la date de l'un.e ou de l'autre et on fait une tournante, soit à un moment entre les 2
  • Inviter dans l'après-midi. Vous offrez une part de gâteau et un verre de bulles ou une tasse de café/thé. C'est tout aussi sympa, moins long, et beaucoup plus simple que de servir tout le monde à table. Si vous voulez absolument recevoir les gens à manger, prévoyez un self-service (buffet, plateau de fromages,…) ou un repas au four que vous pouvez préparer à l'avance
  • Organisez une excursion !

Pour l'anniversaire avec les copain.ines :

  • De mon expérience, c'est toujours plus facile de les emmener au moins en partie à l'extérieur, ça limite la casse. Prévoyez tout de même 1/3 du temps libre pour que les enfants puissent jouer et découvrir l'univers de votre enfant
  • Personnellement, même si c'est bien pratique, j'ai du mal avec les anniversaires en plaines de jeux intérieures. Voici quelques alternatives :
    • Un accrobranche si l'âge de votre enfant le permet
    • Une chasse aux trésors. Il en existe de toutes faites gratuites ou payantes sur internet

Les cadeaux :

Si vous ne voulez pas que votre enfant reçoive plein de nouveaux objets qu'il faudra ramasser le soir, c'est intéressant de proposer aux parents qui le demandent de participer à un plus gros cadeau.

Les crises de colère

Comprendre et accompagner les émotions de l'enfant

Les crises de colère chez les jeunes enfants sont l'un des défis les plus éprouvants pour les parents. Ces moments où votre enfant semble incontrôlable, où rien ne le calme, où vous vous sentez impuissant et parfois même jugé par les regards extérieurs.

Mais comprenons d'abord ce qui se passe : une crise de colère n'est pas un caprice. C'est l'expression d'une émotion que l'enfant ne sait pas encore gérer. Son cerveau, encore immature, est submergé par la frustration, la déception ou la fatigue.

Votre enfant ne fait pas exprès. Il ne vous teste pas. Il vit simplement un moment difficile où il a perdu le contrôle de ses émotions. Et c'est là que votre rôle devient essentiel : non pas réprimer cette émotion, mais l'accompagner.

Quelques pistes pour accompagner les crises :

  • Restez calme (même si c'est difficile). Votre enfant a besoin d'un adulte stable.
  • Assurez sa sécurité et celle des autres, puis laissez passer la tempête émotionnelle.
  • Ne cédez pas à la demande initiale pendant la crise, mais ne punissez pas non plus l'émotion.
  • Une fois le calme revenu, mettez des mots sur ce qui s'est passé : « Tu étais très en colère parce que... »
  • Proposez des alternatives pour la prochaine fois : « La prochaine fois, tu peux me dire avec des mots. »

Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant. Elles diminueront avec le temps, à mesure que votre enfant apprendra à mieux gérer ses émotions. En attendant, votre présence bienveillante et votre patience sont ses meilleurs alliés.

Et n'oubliez pas : vous aussi, vous avez le droit d'être fatigué de ces crises. Elles sont épuisantes. Prenez soin de vous et n'hésitez pas à demander du soutien quand vous en avez besoin.

Le burn-out parental

Reconnaître et prévenir l'épuisement

Le burn-out parental est une réalité souvent taboue. L'épuisement émotionnel, physique et mental lié à la parentalité peut toucher n'importe quel parent, peu importe son amour pour ses enfants.

Reconnaître les signes d'épuisement est la première étape pour prendre soin de soi. Si vous vous sentez constamment débordé, si vous n'avez plus d'énergie, si vous ressentez de la détresse face à votre rôle de parent, il est temps de demander de l'aide.

Le burn-out parental n'est pas une faiblesse. C'est un signal d'alarme que votre corps et votre esprit vous envoient. Prenez-le au sérieux et n'hésitez pas à consulter un professionnel.

La visite lors d'une naissance

Accueillir un nouveau-né

L'arrivée d'un nouveau-né est un moment intense et fragile. Les parents ont besoin de temps pour s'adapter, se reposer et créer des liens avec leur bébé.

Si vous rendez visite à de jeunes parents, soyez attentif à leurs besoins. Proposez votre aide concrète plutôt que d'être une charge supplémentaire. Et surtout, respectez leur rythme et leur intimité.

Pour les jeunes parents : n'hésitez pas à poser vos limites. Vous avez le droit de dire non aux visites si vous ne vous en sentez pas capable. Votre bien-être et celui de votre bébé passent avant tout.

Ces réflexions vous parlent ?

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